En tant que présidente du Soroptimist International d’Europe, le réseau de 33 000 femmes professionnelles, je dis un NON ferme à l’annulation par le gouvernement turc de la Convention d’Istanbul ratifiée. Les droits de l’homme sont les droits de la femme, les violations de toute nature doivent toujours être combattues et sanctionnées avec fermeté.
Les groupes de défense des droits des femmes en Turquie et dans le monde entier s’élèvent contre le décret présidentiel de retrait de la Convention. Les femmes turques ne seront plus protégées, surtout à une époque où les cas de violence domestique ont augmenté.
Dans une déclaration d’une coalition de groupes de femmes, on peut lire : « Il est évident que ce retrait va donner du pouvoir aux meurtriers, aux abuseurs et aux violeurs de femmes ».
La Convention d’Istanbul est le premier traité international qui oblige les pays signataires à mettre en œuvre des mesures efficaces pour prévenir la violence à l’égard des femmes, à créer et à fournir des mécanismes de soutien aux victimes, à mettre en œuvre de meilleures politiques, services et prestations.