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« Libérer le pouvoir de la jeunesse : une décennie d’accélération des efforts pour zéro mutilations génitales féminines »

Les mutilations génitales féminines (MGF) sont largement reconnues comme une grave atteinte aux principes relatifs aux droits des femmes et des filles.

 

Elles sont toutefois pratiquées depuis des siècles au sein de groupes de population d’au moins 29 pays, principalement en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient, et affectent les droits suivants des femmes et des filles de 15 à 49 ans :

 

  • Les principes d’égalité et de non-discrimination basée sur le sexe
  • Le droit à ne pas subir de torture ni de punitions cruelles, inhumaines ou dégradantes
  • Le droit à la meilleure santé possible
  • Les droits de l’enfant
  • Le droit à l’intégrité physique et mentale
  • Dans certains cas, le droit à la vie

Compte tenu des prévisions de croissance de la population d’ici à 2050, quasiment une naissance sur trois dans le monde aura lieu dans l’un des 29 pays où les MGF sont pratiquées, ce qui signifie que le nombre de filles et de femmes mutilées va augmenter.

 

Il est crucial d’en appeler à la détermination des jeunes et d’investir en eux pour mettre leur modernité et leurs outils au service de l’éradication des MGF.

 

Les MGF ne peuvent jamais être admises, ni sûres dans la vie d’une femme ou d’une fille, comme l’indique clairement la cible 5.3 des Objectifs de développement durable (ODD).

 

En tant que Soroptimist, nous ouvrons la voie en matière de progrès sur cette thématique, en alertant à son sujet et en faisant valoir que les mutilations génitales féminines (MGF) sont inacceptables et dangereuses, et constituent une forme de violence à l’égard des femmes et des filles.

 

Nous défendons l’idée que les femmes doivent être en bonne santé pour exercer leurs droits à la reproduction, pour réaliser leur plein potentiel et pour vivre dans un monde sans violence.

 

Soroptimist International d’Europe et sa Présidente, Anna Wszelaczyńska, participent à la stratégie globale qui vise à continuer à prendre toutes les mesures et à mener tous les projets nécessaires pour que les MGF soient considérées comme une pratique illégale en vertu du droit pénal et du droit relatif aux droits de l’homme, et appellent à des mesures de mise en œuvre efficaces.

 

Nous prenons bonne note des différents résultats obtenus dans les 25 dernières années depuis la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, mais nous ne pouvons pas attendre encore 25 ans de plus pour l’égalité des sexes.

 

Ces pratiques doivent cesser dès maintenant.

Auteur

Rita Nogueira Ramos, Vice-Présidente du SIE