Les citoyens ukrainiens qui fuient vers la Moldavie entreprennent un voyage à pied exténuant de 36 heures sans pauses. Ce sont principalement des femmes et des enfants qui rejoignent ce pays voisin. Un grand nombre de réfugiés arrivent des régions d’Odessa et de Kiev, compte tenu de leur proximité.
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La Moldavie a accueilli 270 000 réfugiés dans les quelques dernières semaines et les chiffres continuent d’augmenter. Si certains poursuivent leur périple vers d’autres pays, environ 120 000 d’entre eux resteront en Moldavie, dont 50 000 enfants, selon les estimations. Bien que ce pays soit peu peuplé et qu’il soit l’un des plus pauvres d’Europe, la Moldavie a pu proposer un toit à la plupart de ces réfugiés.
Pour les réfugiés, l’aide d’urgence est essentielle. Elle leur fournit un toit, de la nourriture, des médicaments, des aliments pour bébés, des articles d’hygiène et des vêtements chauds. En plus de cette aide d’urgence, certaines personnes ont besoin d’une assistance pour organiser leur transport vers la Roumanie. Les besoins vont au-delà des éléments matériels. Il est aussi nécessaire de les aider à gérer la peur, les traumatismes et l’épuisement.
La Moldavie a atteint ses limites pour ce qui est de la fourniture de ressources. En conséquence, il existe un besoin urgent de moyens financiers, de fonds humanitaires et d’une aide sur le terrain. Une aide internationale s’impose pour la construction de centres d’hébergement, qui est actuellement compliquée.
L’urgence est extrême, car la situation est à haut risque. En effet, il existe actuellement un risque majeur que les réfugiés, notamment les femmes et les enfants, soient victimes de la traite d’êtres humains. Nous devons agir pour contribuer à empêcher ce phénomène qui mène à une exploitation de la main-d’œuvre et à la prostitution forcée.
Nous vous incitons vivement à soutenir les Soroptimist moldaves de Nisporeni, pour qu’elles puissent à leur tour soutenir les réfugiés ukrainiens sur place. Vous pouvez le faire via la page Project Matching du SIE :