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Un appel à l'action pour tous

La cyberviolence n’inflige pas seulement des dommages émotionnels et des traumatismes psychologiques, elle perpétue également les inégalités entre les hommes et les femmes en limitant la participation des femmes aux espaces en ligne.

Il est essentiel de reconnaître rapidement ces signes afin de prendre des mesures proactives pour se protéger et demander de l’aide si nécessaire. Faites-le sans attendre.

 

Les premiers signes de cyberviolence peuvent varier en fonction de la forme spécifique qu’elle prend, mais certains indicateurs communs comprennent des communications non désirées ou excessives.

 

En voici quelques exemples :

 

  • Recevoir des messages, des courriels ou des commentaires persistants qui sont menaçants, harcelants ou sexuellement explicites.

 

  • Etre soumis à un langage abusif, à des insultes ou à des commentaires désobligeants sur des plateformes de médias sociaux, des forums ou des communautés de jeux en ligne constitue du harcèlement en ligne.

 

  • Faire l’objet d’un contrôle ou d’une surveillance persistante en ligne, comme des vérifications répétées de vos profils de médias sociaux, le suivi de votre localisation ou la création de faux comptes pour surveiller vos activités, est un comportement de harcèlement.

 

  • Le partage en ligne de photos ou de vidéos privées ou intimes sans votre consentement, souvent dans l’intention de vous faire honte, de vous embarrasser ou de vous intimider, est un partage non consensuel d’images intimes.

 

  • La découverte de faux comptes ou sites internet utilisant votre identité ou vos informations personnelles pour vous harceler ou vous diffamer est une usurpation d’identité ou un vol d’identité.

 

De nouvelles formes de cyberviolence apparaissent, les auteurs réagissant à la pression des mesures légales.

 

Ne pas trop partager

Soyez prudent lorsque vous divulguez des informations sensibles. Ajustez les paramètres de confidentialité. Et bien sûr, utilisez des mots de passe forts et uniques. Examinez et limitez régulièrement votre présence en ligne en vérifiant vos profils de médias sociaux.

Si vous ou quelqu’un que vous connaissez présentez des signes de cyberviolence, il est essentiel de vous adresser à des amis de confiance, à des membres de votre famille ou à des organisations de soutien pour obtenir de l’aide et des conseils.

 

 

Nos efforts locaux en tant que membres du Soroptimist offrent une occasion unique de lutter contre la cyberviolence par le biais de la sensibilisation, de la culture numérique, de l’éducation et des services de soutien.

 

C’est la raison pour laquelle nous vous invitons à vous joindre à nous pour répondre à cet appel à la campagne des 16 jours 2024, du 25 novembre au 10 décembre, afin d’éliminer la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.

Auteur

Rita Nogueira Ramos,

Vice Présidente du SIE en charge du Lobbying